mercredi 18 janvier 2017

Mauvaise gestion

Exemple dans les entreprises confisquées



Les mafieux associé a la famille regnante de Ben ali ont pu construire une cimenterie sans permis a l'époque du dictateur Ben Ali

Voici un exemple de mauvaise gouvernance. C'est une grosse entreprise qui est une cimenterie qui appartenait à l'ancienne famille régnante du dictateur Ben Ali. Ce fleuron s'appelle Carthage Cement, c'est la Rolls Royce du secteur, il n'y a aucun équivalent en Tunisie à ce jour. La aussi l'état est mauvais gestionnaire par ce que les hommes politiques ne connaissent rien au monde de l'entreprise. Le ministère des Finances à nommer un business man du nom de Radhi Meddeb par ce que celui-ci est du sérail politique. Et sur base de quoi nomme-t-on quelqu’un qui a déjà ça propre entreprise ? Ce n’est sur la base de rien du tout, il faut juste une signature et une carte du parti politique et vous voilà propulsé à la tête d'une entreprise ou l'état possède 41 % de l'actionnariat. Il y a va de la responsabilité politique de mettre de l'ordre dans cette jungle des nominations politique qui ne sert pas l'état et le contribuable.

Pendant trois ans et demi, depuis janvier 2011 jusque aujourd'hui, l’entreprise est gérée par un conseil d’administration où domine les représentants du ministère des Finances et de la Commission de gestion des biens confisqués. Carthage Cement gérée de manière administrative. Comment une entreprise industrielle ne peut pas souffrir un tel mode de gestion ? Qui va éponger les dettes sinon le contribuable qui paye comme un mouton c'est contribution a l'état ?

Chez Carthage Cement il y a un problème de structure capitalistique, avec un investissement de près de 1 milliard de dinars et un capital de 178 millions de dinars. En règle générale, les entreprises doivent avoir des fonds propres équivalant à 40 à 50% de l’investissement. Dans le cas de cette entreprise, l’endettement de l’entreprise est un fardeau de plus de 250 millions d'euros largement au-dessus de ses capacités de production et de remboursement.

De même les associés et actionnaires de référence de l'entreprise prélèvent des intérêts élevés, indépendamment de la situation de l’entreprise. Ces flux d'argent bénéficient à la fois à l’actionnaire privé et à l’Etat qui engrange de l'argent au détriment de la santé économique de l'entreprise !

Comment l’État peut-il admettre que la société qu'il gère puisse se saigner pour lui et engranger des revenus quasiment virtuels? C’est une situation qu'un vrai gestionnaire d'entreprise n’aurait jamais acceptée. En plus de cela, Carthage Cement est confrontée à des problèmes fiscaux relatifs à la gestion antérieure à la confiscation de l’entreprise qui n'ont jamais été apurés au niveau de l'administration des finances, d'où la bienveillance de l'état aux détriments de la concurrence !

Last but not least, en juin 2014, le gouvernement avait levé toute subvention sur l'énergie (hydrocarbures et électricité) utilisée dans la production de ciment, à un moment où le baril de pétrole coûtait 110 dollars. Aujourd’hui, il est à près de 50 dollars. Ce qui veut dire qu’il a perdu près de 60% de sa valeur. Cette baisse aurait donc dû être répercutée pour en faire bénéficier les cimentiers, dont Carthage Cement. Or, la facture énergétique de l’entreprise a augmenté au lieu de baisser, l'état se mettant la différence dans les poches comme d'habitude. La facture représente aujourd’hui, rien que pour la partie électricité, 50 millions de dinars par an. L'entreprise subit donc un surcoût de 25 millions de dinars par an, mais bon ça n'émeut personne.



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