jeudi 27 décembre 2012

Deficit chronique chez Tunisair

Tunisair demande un chèque en blanc


Deficite du chiffre d'affaire pour Tunisair
Tunisair vous souhaite la bienvenue : +300 millions de perte
Avoir le monopole en Tunisie dans sont secteur d'activité c'est bien, mais avoir un déficit depuis des années et géré la compagnie comme épicerie de quartier c'est mal je trouve.  Ainsi  plus de 300 millions de dinars, c’est le montant du déficit de la compagnie aérienne nationale pour les années 2011/2012. De quoi faire réfléchir plus d’un manager, mais apparemment pas chez Tunisair.

Avec les effets conjuguée de la récente décision du gouvernement d’accorder une liberté à Qatar dans le ciel de la Tunisie sans analyse et ni etude, aux mauvaises décisions de réintégrer Tunisair Catering et Tunisair Handling de nouveau à la compagnie et avec la déclaration en cessation de paiement de Mauritania Airways, rien na été fait pour le moment pour avoir une bonne gestion.

La réintégration du catering et du handling  coute en salaires de près de 40 MDT annuellement, sachant que la totalité des salaires Tunisair sont de l’ordre de 300 MDT par an !

La croissance du nombre d’employés est en augmentation d'année en année au sein de Tunisair tandis que les services a la clientèle sont toujours aussi pourri. Pour les prestations au sol, les pertes s’élève à 10 Millions de dinars,  soit 5 millions d'euro sans raisons apparentes d’ailleurs. Lorsque l’on sait que partout dans le monde (y compris au Maroc) la maintenance et l’exploitation d’un avion exige 100 employés. En Tunisie, il faut 200 personnes pour s’en occuper sans pour autant améliorer les services qui vont avec.

Voyage au frais de l’état

Tunisair aurait par ailleurs subi près de 4,6 millions de dinars de pertes en 2012 à cause d’un usage exagéré de l’avion présidentiel de la part du président de la république Moncef Marzouki pour les 9 premier mois de l’année 2012 et apparemment c'est dépense ne sont toujours pas réglées.
La compagnie aurait également investi près de 10 millions de dinars en frais de communication, transport des membres du gouvernement, soutien au secteur touristique ainsi que pour la réduction des prix des billets d’avion en direction de la diaspora tunisienne à l’étranger. Tout c'est frais n'ont pas toujours été réglé de la part du gouvernement non plus.

Une mauvaise stratégie a long terme

Les responsables de la compagnie demande aussi au ministère du transport Abdelkrim Harouni de limiter c'est intervention dans la gestion de la compagnie. Devons nous comprendre par la que c'est le ministre qui fixe la stratégie et les recrutements pléthorique du personnel de la compagnie ? La aussi c'est pas normal, mais tout le monde s'enfou !

Les responsable de Tunisair demande aussi d’adapter les salaires des agents en fonction de leurs qualifications et leur productivité. La aussi il comprendre que certain touche des salaires de roi chez Tunisair ?
A la lecture du rapport les responsables déclare qu'il est inadmissible et très risqué de ne pas recourir aux contractuels et à l’intérim pour limiter les frais. Les responsable déclare qu'il va falloir à Tunisair se séparé des vieux qui ont plus de 50 ans et les mettre a la préretraite ce qui permettra de reduire  le nombre de personnels aujourd’hui en surplus. Ce qui ne manquera surement pas d'alourdir le budget de l'etat aussi, la aussi ont pipe pas un mot ...

Parmi les conditions pour la relance de Tunisair ont peut citer:
- Le gel des salaires sur 2013/2014;
- La mobilisation des équipages pour augmenté temps de travail (entre 12 et 14 heures);
- Développer une stratégie commerciale plus agressive qui tendrait vers l’ouverture de 20 nouvelles lignes sur le Burkina Faso, le Tchad, le Cameroun, le Ghana, le Togo, le Gabon, le Congo Kinshasa, le Congo Brazzaville, le Bénin, le Nigeria, la Guinée, la Gambie, le Niger, l’Angola et l’Ouganda.
- Développer le long courrier à destination des Etats-Unis, du Canada et de l’Afrique du Sud et transformer l’aéroport Tunis-Carthage en un aéroport de transit;
- Renforcer la dimension commerciale des vols Tunisair en introduisant les nouvelles technologies dans la vente des produits à bord des avions et en y ajoutant les réservations hôtelières;
- Réviser la charte graphique de la compagnie;
- Intégration de la compagnie dans des réseaux comme Star Alliance ou One World en l’espace de 5 ans;
- Créer une compagnie Tunisair spécialisée dans la formation et les services en direction des compagnies aériennes africaines;
- La vente des terrains de Tunisair dans les zones d’El Manar, la Charguia et l’Avenue Mohamed V.

Conclusion

Quant à l’Etat, il devra renflouer la compagnie d’un montant de l’ordre de 1 milliard de dinars pour financer l’acquisition de 4 nouveaux transporteurs, des Airbus A330 et un A320. Cerise sur la gateau les responsable de Tunisair veulent changé de statut d'entreprise et etre une société 100% offshore en exonération des impôts.
A la lecture du rapport je me demande de quel planète de singes vienne les dirigeants de Tunisair, a lire le rapport il ne sont même pas rentable et les responsable propose de nouvelles ligne alors qu'il sont déficitaire depuis des années ! Mais c'est vrai que la bonne gestion n'existe pas au sein de Tunisair, et quand ont a l’état pour payer rubis sur ongles leurs âneries, ont n'est plus a une ânerie pres.

dimanche 23 décembre 2012

Contrefaçon a Tunis

Piratage au menu du programme


Contrefacon Tunis


A l'occasion de la coupe d'Afrique 2013 le site web www.safakat.tn fait part à ses clients de son offre exclusive de Dreambox MD500-S +18 mois d'abonnement à un prix hors concurrence : 99dt seulement au lieu de 230dt, soit 50 euro ! Le stock est limité faut donc se dépêcher apparemment.

Safakat est un site tunisien d'achats groupés, lancé en janvier 2012 et qui vend des produits de contrefacon en totale liberté. On y trouve chaque jour des offres exclusives qui peuvent atteindre même les 75% de remise. Habillement, restaurants, centre de remise en forme, beauté, divertissement, High-Tech, tout y passe !

Le consommateur intéressé par une offre existante sur le site www.safakat.tn, peuvent effectuer c'est achat en ligne (carte bancaire ou postale), par virement bancaire ou postale et aussi au comptant dans les locaux de Safakat(35, rue Chedly Kallela, Tunis). Ont peut dire ainsi qu'il y en a qui manque pas de produit d'appel en contrefaçon a Tunis.

Plus d'infos au 71 890 251

Contrefacon sur internet en Tunisie
Les cartes de banque VISA, MASTERCARD, E-Dinars sont même accepté

mercredi 19 décembre 2012

La BCT a un train de retard

L’affaire BT-Royal Luxembourg et Soprafi


La banque centrale est géré par des ignorants dans les affaires


Le dossier de l'affaire du Fonds Italo-Luxembourgeois "Royal Luxembourg Soparfi", qui a remporter l'offre de cession le mois dernier les 13% du capital de la Banque de Tunisie (BT), a été remis le lundi 3 décembre 2012 à la Banque centrale de Tunisie (BCT) pour vérification de données, a affirmé le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des dossiers économiques, Ridha Saïdi.
En clair la banque de Tunisie ne verifie rien du tout depuis le debut, elle se contente de documents sans interrogations de données.

Cette mesure intervient alors que des rumeurs circulant dans les milieux des affaires tunisiens et dans les médias accusant Royal Luxembourg de spéculation, de blanchiment d'argent et d'activités illicites.

Dans un entretien accordé à l'Agence TAP, M. Saïdi a précisé qu'après le parachèvement des formalités relatives à l'appel d'offres, il s'agit maintenant d'enquêter sur la situation du fonds et sur ses activités et seule la BCT est habilitée à le faire.
Il a précisé que la BCT se charge automatiquement du contrôle et de la vérification de tous les documents relatifs aux transactions d'affaires afin d'éviter les activités liées au blanchiment d'argent et au commerce illégal d'armes ou de drogue.

Le hic c'est Monsieur Saidi, ministre délégué auprès du chef du gouvernement semble ignoré que quand ont fait des affaires, il doit y avoir une due diligence en amont et non a la fin comme c'est le cas ici. C'est ce que semble ignoré les dirigeant de la Banque de Tunisie en 2012 ...

dimanche 16 décembre 2012

L’industrie agroalimentaire en 2012 en Tunisie

Les industries agroalimentaires en Tunisie ont un grand potentiel dans les domaines de l’emploi et de l’exportation. Leurs performances restent cependant en-deçà des espoirs. Quelques pistes pour les relancer…

Malgré une évolution globalement positive, les industries agroalimentaires nationales restent très dépendantes des aléas climatiques pour la majorité des cultures pluviales et à l’extérieur des fluctuations du marché mondial.

Le dernier rapport du Centre de commerce international (International Trade Center, Itc) concernant le panorama de l’emploi en Tunisie indique que le secteur de l’agriculture et de la pêche emploie un total de 520.000 personnes, soit 16% de la population totale active en 2012. Il est difficile d’avoir des données sur les emplois indépendamment de la pêche.

Un potentiel d’emploi et d’exportation mal exploité

L’agriculture compte 3 types d’exploitation, dont les exploitations salariales qui comptent sur des agriculteurs saisonniers ou permanents travaillant pour un exploitant agricole ou des exploitations familiales où la terre agricole appartient aux travailleurs ou familles de l’exploitant.

L’industrie agroalimentaire enregistre près de 72.000 emplois et est le troisième secteur manufacturier pourvoyeur d’emploi. 82% de ces emplois se concentrent dans des Pme à capital 100% tunisien dont l’activité est principalement destinée pour le marché local.

Les entreprises totalement exportatrices sont estimées à 14% de l’industrie totale. 92% d’entre-elles sont à capitaux 100% étrangers. Malgré un vrai potentiel de développement vers l’international, plusieurs entrepreneurs peinent à faire le premier pas. Pour cause, de nombreux défis dont l’adaptation du produit aux standards et normes internationaux et l’accès aux marchés. Les entreprises qui adhèrent aux programmes d’appui critiquent le manque de suivi pour la concrétisation des marchés et contrats. De plus, plusieurs Pme ne maîtrisent pas les règles d’exportation, en matière de gestion des stocks, des contacts clients, et en stratégie commerciale et de communication.

Deux filières porteuses: les produits «halal» et du terroir

Les industries agroalimentaires (Iaa) font l’objet d’une politique de modernisation impulsée par le gouvernement.

La politique économique tunisienne encourage l’intégration du pays dans le marché international et la diversification des marchés. Le nombre le plus élevé d’entreprises totalement exportatrices s’enregistre dans l’entreposage de produits frigorifiques et l’industrie des produits de la mer. L’industrie des fruits et légumes et les autres Iaa sont également propices à l’exportation.

Tenant compte des perspectives de développement des marchés et la nature même de la production tunisienne, quant à une utilisation minimale de pesticides, le savoir-faire agricole des régions, la familiarisation avec les concepts «halal», et la diversification des produits agricoles du terroir, il est à noter que tout ceci permet à l’industrie de répondre au potentiel de développement des filières bien spécifiques et à grande valeur ajoutée. Le marché «halal» à lui seul est estimé à 2,3 trillions de dollars de chiffre d’affaires.

L’intégration limitée de la filière oléicole
Par ailleurs, la filière oléicole représente 20% de l’emploi du secteur agricole auquel s’ajoute la transformation industrielle. Pour cause, la domination des exportations de l’huile d’olive, produit emblématique qui représente plus de 42% de la valeur des exportations totales.
Les structures de production, en majorité privées, de petite taille et de type familial représentent près de 29% de l’effectif total des exportations agricoles.

La production de l’olivier intervient également dans d’autres secteurs indissociables, tels que le cosmétique, la savonnerie, l’artisanat avec les bois d’olivier.
Cette tendance participe également à la création de l’emploi régional et la promotion du savoir-faire tunisien. Malgré ce potentiel, l’intégration de la filière oléicole dans d’autres secteurs reste très limitée.

Du point de vue des exportations, l’exploitation des produits oléicoles, malgré l’irrégularité de la production représente 42% de la valeur des exportations totales, suivie par les produits de la mer et les dattes avec respectivement 17% et 11% de la valeur des exportations.
A ces trois produits classiques qui représentent environ 70% du total, s’ajoutent d’autres exportations, moins importantes certes, mais connaissant une certaine régularité. Il s’agit des dérivés des céréales (pâtes et biscuits), les conserves de fruits et légumes avec notamment les conserves de tomates.

Concernant les destinations, l’Union européenne (UE) représente le client le plus important, notamment l’Italie qui attire en moyenne 50% des exportations (principalement l’huile d’olive en vrac). Les exportations vers la Libye sont très irrégulières et passent par des canaux de contrebande, mais peuvent représenter jusqu’à 10%.

Les industries agroalimentaires connaissent ainsi en Tunisie une évolution globalement favorable, malgré la crise économique et la contraction de la demande mondiale en matière d’agro-industrie, avec des performances différenciées selon les produits, assez irrégulières dans le temps, tout en restant fortement dépendantes de leur approvisionnement agricole, lui-même encore sous l’influence des aléas climatiques pour la majorité des cultures pluviales.




samedi 1 décembre 2012

Clinique spéciale pour touristes medicaux en Tunisie

Maghreb Private Equity Fund II  a Chypre



Atténuer les effets de l'âge sur votre visage ou votre corps peut accroître votre confiance en vous», peut-on lire sur le site internet de la Clinique internationale Hannibal, juste au-dessus d’une photo d’un implant mammaire.

Inaugurée il y a six mois, cette clinique privée très high-tech est située sur les berges du lac de Tunis, dans le quartier des ambassades. Elle est notamment active dans le très juteux créneau du tourisme médical, un marché important puisqu’environ 120.000 touristes étrangers viennent chaque année goûter au charme discret des cliniques tunisiennes.

La clinique Hannibal figure parmi les 15 PME sur lesquelles a misé le Maghreb Private Equity Fund II (MPEF II), un fonds domicilié à Chypre, paradis fiscal très prisé par les oligarques russes. En 2006, BIO a décidé d’injecter 6 millions d’euros dans ce fonds piloté depuis Tunis par la société de capital-investissement Tuninvest.

Une association de 75 médecins tunisiens, dont la clientèle privée se compose de plus d’un tiers d’étrangers, détient 34% du capital de la clinique. Machirurgie.com, un tour-opérateur tunisien spécialisé en tourisme médical (chirurgie des seins, de la silhouette, du visage, greffe de cheveux…) et qui cible une clientèle française, vante les services de la clinique Hannibal sur son site internet. Hors avion, un changement de prothèses PIP est proposé pour 1.780 € tout compris: navette depuis l’aéroport, prothèses, honoraires du chirurgien, deux nuits d’hospitalisation, et deux nuits de convalescence demi-pension «dans un quatre étoiles en bord de mer».

La clinique Hannibal réalise également des «bilans de santé demandés par la majorité des multinationales». Avec ses 180 lits répartis sur 11 étages, elle est la plus grande clinique du pays en termes de capacité. «Elle affiche un taux de remplissage proche des 100%, explique Carole Maman, directrice du secteur financier chez BIO. La clinique emploie aujourd’hui 450 personnes, et 20 cabinets médicaux sont en cours d’ouverture dans un rayon de 300 mètres. Cet établissement traite des pathologies sévères qui n’étaient pas suffisamment couvertes en Tunisie, telles que le cancer et les maladies cardio-vasculaires, et dispose d’un centre de procréation médicale assistée. La clinique a traité des réfugiés libyens pendant la révolution.»

Connexions avec le régime Ben Ali



La mariage de Said Bousbel avec la famille du dictateur Ben ali c’était pour faire des affaires et obtenir des avantages, d’après le témoignage d'un ex-associés étranger, témoin de mariage a l’hôtel d'Hammamet

Un des actionnaires de la clinique Hannibal est Lassaad Boujbel, dont le frère Saïd est le gendre de Jalila Trabelsi, la sœur de Leila Trabelsi, épouse du président déchu Ben Ali. En août 2011, avec une partie du clan Trabelsi-Ben Ali, Saïd Boujbel a été condamné à six mois de prison et une amende pour des «infractions douanières et de change». Quelques jours après cette condamnation, il a été empêché de quitter le territoire à l’aéroport de Tunis-Carthage.

Le fonds MPEF II finance également Omniacom, présentée par la lettre d'information Maghreb Confidentiel comme une start-up créée par le frère de l’ancien ministre de la Défense puis de l’Intérieur de Ben Ali, Abdallah Kallel, condamné en novembre 2011 à quatre ans de prison pour torture dans les années 90 (peine ramenée à deux ans en appel par magie.

Selon une source, Tuninvest mène des contrôles approfondis soit disant avant chaque investissement et ces connexions avec le régime Ben Ali n’ont pas posé problème. Il ajoute que Maghreb Confidentiel ne se trompe pas et que le Samir Kallel d'Omniacom serait un intouchable en Tunisie.

Said Boujbel au dessus de la loi tunisienne ?

La fortune du des proches du président déchu et du clan Trabelsi ne semble pas possible à cerner et estimer, Parmi ces gens la figurent des personnes qui on l’air d’être intouchables ou, du moins, presque impossible à condamner. Said Boujbel le mari de Rim Mahjoub, fille de Jalila Trabelsi et Haj Mohamed Mahjoub (arrêtés le 14 Janvier 2011), et qui  est à la tête d’un empire industriel et financier et qui fait partie des plus grandes fortunes tunisiennes.

Said Boujbel serait un homme d’affaires tunisien, ayant fait fortune dans le conditionnement et l’exportation des dattes avec la société Haifa Dattes Boujbel et Cie dans la région de Beni Khalled et ensuite avec l’industrie des boissons gazeuses et la transformation des oranges avec la SNBG (Société Nouvelle des Boissons Gazeuses) et qui produit notamment les marques Fayrouz, Diva, Tropico, Viva, Oh !, Raoua, Royal, RC Cola et Black Power…
Said Boujbel attaque alors le marché de l’hotelerie avec deux grandes sociétés, acteurs majeurs du tourisme tunisien Sunny Hotels et Carribean World qui pèsent plus de 18.000 lits et qui regroupent des enseignes comme :
-Tabarka:
Hotel Golf Beach3
-Gammarth:
Hotel Dar Naouar
-Borj Cedria:
Hotel Sun Beach Resort
Hotel Lookea Beach Azur
-Hammamet:
Complexe hotelier Zenith (Hotel Kenza et Anais)
Hotal Hammamet Garden
Hotel Yasmine Beach
Hotel Venus
Hotedl Kilma
-Tozeur:
Hotel Kervansarail
-Djerba :
Hotel Lookea Cedriana
Hotel Fiesta Beach


La chaine Carribean Worl dispose egalement d’un hotel à Hurghada en Egypte (Soma Bay), Deux unitié hoteliéres à San José  ainsi qu’une nouvelle acquisition au Costa Rica parallélement à un terrain prévu pour la construction d’un appart hotel (City One)(1).
Said Boujbel détient également une société opérant dans le secteur pharmaceutique avec Medis, laboratoire de fabrication de médicaments.

Boujbel a aussi investi dans la transformation de l’huile d’olive. Parmi les enseignes les plus importantes du groupe, nous pouvons également trouver la seule et l’unique licence destinée àa la fabrication et la distribution des boisson alcoolisées  accordée depuis l’indépendance avec la SONOBRA(Société nouvelle de brasserie), une joint-venture avec Heineken et qui fabrique et distribue les marques : Heineken et Golden Brau.
Malgré son poids économique direct et indirect, malgré le nombre de personnes qu’il emploie, Said Boujbel devrait également figurer sur la liste des personnes qui doivent rendre des comptes sur son éventuel enrichissement illicite vu son lien de parenté par alliance avec le clan Trabelsi. Malheureusement la justice n'existe toujours pas en Tunisie, en tout cas jusque aujourd'hui, ce monsieur reste intouchable ...


vendredi 16 novembre 2012

Le lobbying en intelligence économique

Le lobbying en pratique pour les entreprises et pme 

 

bouteille de Celtia en Tunisie
Augmentation des taxes sur la bière et les vins rouges en 2012

Cet semaine ont parle de lobbying, car une bonne nouvelle ne tombe jamais seul.
Le lobbying n’étant plus réservé à quelques grands groupes de pression. Tout un chacun peut en effet élaborer de nouvelles approches pour influencer indirectement un acteur quel qu'il soit, à condition de faire preuve d'imagination. Il s'agit de faire autre chose, et de le faire autrement, en mêlant négociation, ouverture, concessions, contreparties, compromis... Le tout dans une optique de stratégie à moyen et a long termes. Ce sont des Préceptes de base pour commencer dès aujourd'hui, je n'ai expliquerais pas le processus que j'utilise sur le terrain, c'est un savoir faire que je partage pas.

Qui devrais faire du lobbying ?

L'apiculteur déployant ses efforts pour barrer les importations à bas prix de miel chinois ; la PME du textile pour trouver un partenaire en vue de son internationalisation ; l'entreprise de vente par correspondance de fleurs pour s'opposer à une augmentation de TVA ; l'entreprise de mécanique pour obtenir un concours financier; mais aussi le confiseur pour se faire référencer en hypermarché ou le métallurgiste pour vendre des glissières de sécurité à une société d'autoroute... tous ont au moins un point commun : pour parvenir à leurs fins, ils font du lobbying de nos jours.
Souvent considéré à tort comme réservé à quelques grands groupes de pression et comme exclusivement orienté vers le législateur, le lobbying est à la disposition de toute entreprise, même une petite pme, et il est devenu un véritable instrument managérial en Europe. C'est le résultat d'une évolution récente, mais rapide de l'économie.

Un exemple a ne pas suivre chez nous avec l'UTICA

Ainsi suite à l’interview donnée cet semaine par le ministre des finances par intérim à l’agence TAP, où il a déclaré qu'une augmentation de taxe aura lieu sous peu sur la consommation des boissons alcoolisées locale pour financé le budget de l’état 2013. Le premier vendeur de biere est bien évidemment visé en Tunisie, c'est lui qui détient la plus part de marché. C'est la SFBT avec ça fameuse Celtia verte en bouteille et canette.

Des la nouvelle apprise dans les médias, l’UTICA a adressé une lettre au ministre des finances pour exprimer son désaccord avec les dernières déclarations accordées par le ministre à l'agence TAP et qui ont porté sur la loi de finances 2013 et plus précisément sur la révision du droit de consommation sur les boissons alcoolisées.
L’UTICA a ainsi exprimé dans une lettre son refus de toute augmentation des droits de consommation sur les boissons alcoolisés produites localement en Tunisie. Comme si le faite d’écrire une lettre a un ministre allait le contraindre de revenir sur sa décision. L'UTICA na même pas pris la peine de se déplacé pour rencontré le ministre jusqu'au ministère.
Vous aurez compris que l'exemple suivant est fortement représentatif de l'ensemble des entreprises en Tunisie qui ne surveille pas leurs environnement, ce contentant juste de vendre des produits sur le marché jusqu'au jours ou les mauvaises nouvelles tombe. Quand a la fédération UTICA elle n'est plus l'ombre que d'elle même, celle ci n'est même pas digne d’être représentatif de la federation des producteur de vins et de bière a mon sens. 
Si cet exemple était raconté a des élèves dans une école en Europe, tout les élèves en rigolerais tellement la réaction de l'UTICA relève de l'amateurisme. Je terminerais en conclusion pour vous dire que  la pratique du lobbying est l’aspect opérationnel de l’Intelligence Economique, car elle regroupe l’ensemble des informations mis à disposition par les différents sur l’environnement de l’entreprise afin d’y intervenir pour protéger vos intérêts.


La lettre du président de la chambre des producteurs de vin et d'alcool a l'UTICA




mercredi 31 octobre 2012

La Marina Bizerte - Cap 3000

Marina Bizerte Cap 3000

Âpres les nombreuse plainte des habitants et des nombreuse procedure judiciaire contre le consortium, je dois constaté que le chemin est encore long avant de voir un batiment construit sur le site de Bizerte. A la vitesse ou les travaux avance ca sera pas avant peut etre dans 10 ans qu'ont verra quelque chose sortir de terre. En tout cas j'ai remarqué qu'ils y a beaucoup de mefiance et de d'interrogation quand ont s'interesse au projet aupres des interlocuteurs ...
Mise a jour 30 octobre 2012.

Marina Bizerte Cap 3000

Marina Bizerte Cap 3000

Marina Bizerte Cap 3000

Marina Bizerte Cap 3000

Marina Bizerte Cap 3000

Marina Bizerte Cap 3000

Marina Bizerte Cap 3000

Marina Bizerte Cap 3000

Marina Bizerte Cap 3000

Marina Bizerte Cap 3000

Marina Bizerte Cap 3000

Marina Bizerte Cap 3000

Marina Bizerte Cap 3000

Marina Bizerte Cap 3000


Marina Bizerte Cap 3000


jeudi 18 octobre 2012

L’intelligence économique dans les TPE-PME

Le guide l’intelligence économique telechargable gratuitement

Le guide de l'intelligence économique : Télechargable ici




Vous etes employé dans l'entreprise et vous savez pas comment faire de la veille ? 
Comment mener des actions efficaces d’influence ?
Comment sécuriser son système informatique ?
Comment protéger ses savoir-faire ? Où s’adresser pour obtenir des informations sur ces différents sujets ? »

En quelques questions, abordées en préface par Olivier Buquen, Délégué interministériel à l’Intelligence économique, on a une idée assez précise de l’esprit avec lequel le dernier né de la célèbre collection du Guide du Routard aborde la thématique de l’intelligence économique (IE).
Le guide de l’intelligence économique constitue un outil très pratique et facile d’accès pour s’initier à la pratique de l’IE quand on est une TPE-PME et qu’on pense encore que cette pratique est réservée aux grands groupes.


  LES PIÈGES À ÉVITER
1. Ne pas maîtriser l’ensemble des sources et des flux d’informations auxquels votre entreprise a accès. Vous devez avant tout être capable d’identifier et de hiérarchiser vos sources.
2. Penser que, parce vous maîtrisez Google, vous savez faire de la veille
Chercher sur Google, c’est trouver ce que tout le monde trouve, voir ce que tout le monde voit... mais aussi informer Google et vos concurrents sur ce qui vous intéresse!
3. Croire qu’une information gratuite ne coûte rien
Collecter, traiter, analyser, diffuser une information, même gratuite, mobilise du temps, de l’argent et des ressources... et pendant ce temps, vous ne faites pas autre chose!
4. Penser qu’un outil très performant permet de ne pas mobiliser ses collaborateurs
Le meilleur et le plus cher des outils de veille sera toujours moins performant que la personne qui sait qui appeler pour valider une information cruciale. Seul, un outil est sans valeur. Il est uniquement ce que les praticiens de l’IE et de l’entreprise en font.
5. Croire que sur Internet, l’unanimité, c’est la vérité
Internet n’est pas une source d’informations, mais une caisse de résonance pour ceux qui veulent faire du bruit. Face à la surabondance d’informations, aux copier/coller et aux consensus faciles, prenez du recul, mobilisez vos réseaux humains, croisez les informations, capitalisez sur vos relations.
6. Agir au coup par coup
Vous devez nécessairement inscrire votre démarche dans le temps si vous voulez qu’elle soit utile à votre entreprise.
7. Ne pas organiser le stockage des informations
Il est stratégique que vous ayez des bases de données structurées sur les serveurs de l’entreprise.
8. Vouloir tout savoir sur tout
Évitez de définir un spectre de veille trop large; établissez des priorités et fixez-vous vous des objectifs précis. La veille pour la veille, c’est une perte de temps et d’argent.
9. Limiter l’intelligence économique à la veille
La veille n’est pas une fin, ce n’est qu’une étape. L’IE couvre aussi l’utilisa- tion de ces informations dans une logique d’influence, et elle concerne également la protection d’informations sensibles (le patrimoine informationnel interne de l’entreprise).
10. Espionner son concurrent
L’IE n’est pas une arme contre votre concurrent, mais vous permet de pen- ser comme lui: c’est plus efficace, moins risqué, moins coûteux... et vous évitera de passer par la case prison !
LES PIÈGES À ÉVITER dans  LA VEILLE   
11. Ne pas partager avec les collaborateurs les informations collectées à l’extérieur
Travaillez en réseau et impliquez le plus grand nombre possible de collaborateurs dans cette démarche.
12. Ne pas allouer assez de moyens à la veille
Vous devez allouer des moyens suffisants pour structurer au quotidien le processus de collecte de l’information, classer les sources et valoriser les connaissances.


Bonne lecture :-)

mercredi 3 octobre 2012

Debat sur l'intelligence économique en Tunisie


Débat sur l’intelligence économique en Tunisie

Le 27 septembre dernier s'est tenue un debat sur l'intelligence economique en Tunisie, états des lieux et veille strategique. Un compte rendu fait par mes soins est désormais en ligne. Mes impressions sur le debat

Ce débat fut enrichissant, mais la majorité des griefs je les connaissait déja et vous allez comprendre pourquoi. Il y avais essentiellement 3 acteurs présent dans la salle du restaurant de l’hôtel Concorde. Les patrons tunisien, deux professeurs universitaires de HEC Carthage, Moi (Sofian Parisi) et un autre consultant concurrent du Maroc.

Le déroulement du diner a été tres instructif pour decouvrir la realité des choses et les mode de vie des citoyens tunisien. Le centre des jeunes entrepreneur a louer une salle prestigieuse grace aux fonds d’une fondation privé allemande Konrad Adenauer,  dans un hotel 5 etoiles. Pendant qu’ont mange dans le luxe ont est censé observé le spectacle ….

La conférence devait demarré a 13H00, elle a finalement démarré 40 minutes plus tard. La ponctualité n’existe pas chez encore en Tunisie . Il faut savoir que en Tunisie les gens ne respecte jamais les horaires, c’est un paramètres qui n'existe pas dans leurs mode de vie.
Ce qui ma paru le plus frappant c’est l’absence de politique, de representant de l’etat et le manque de personne dans la salle. Trois quart des chaises sont vide, apparement l’intelligence économique n’interesse personne.
Tous les hommes sauf le reprensentant de l'ambassade de France et moi, était habillé en costume 3 pièces, j'avais l’impression de se trouvé dans une piece de theatre ou chacun jouait un rôle d'acteur de cinéma dans une pièce.
Ce que j’ai trouvé bizarre c’est d’avoir l’impression d’etre sur une autre planete, deconnecté de la realité tunisienne. Moi meme j’etait entouré de personne qui se la pétè plus que le pape et le coté bling bling du debat ma interloquer et ainsi que les hommes soit disant « d’affaire ».  D’un coté ont avais un groupe d’homme d’affaires qui se connaissait tous et qui rigolait entre eux et de l’autre coté des inconnus qui ne se connaisse pas.

IL faut savoir que meme chez nous en Europe ce genre de manifestation n’est jamais organisé porte fermé et que tout le monde a droit de venir ecouté et regardé, et que l’ont trouve des étudiants, des pme et des responsable des CCI, des formateurs, des universitaire. Ce que je veux dire c'est que le débat sur le sujet doit etre ouvert et le publique a droit a l'information. Manifestement le debat est confisqué au privilege de certaine personne qui voulais s’affirmé sur la scene pour construire un projet et etre reconnu par tous pour le futur. Mais j’ai envie de repondre que entre la pratique et la theorie il y a monde qui nous separe.

Les problèmes avec les singes

Quand je suis arrivé dans la salle, j’ai demandé la permission de filmé ce qui ma été accordé par le maitre de conférence Hichem. Vers la fin, le responsable du CJD monsieur Imed  (je dois dire que il a plus le cerveau d’un singe que d’un homme d’affaire) est donc venu vers moi pour m’intimé l’ordre d’effacé mes images sous le pretexte qu'un hommes d’affaires ne voulais pas que je le film. Monsieur Imed sait presenté a moi comme un expert et responsable de l’événement au sein du CJD de l’UTICA. Il ma laissé 2 minutes pour m’éxécuté sinon je prenait la porte ! Comme c'est un singe et que en Tunisie les hommes ont une mentalité d'arriéré, je n'ai pas obtempéré quitte a ne plus etre invité la prochaine fois...Ont est encore loin de l'évolution des mentalités en Tunisie

Il est a noté que l’ événement etait filmé du début a la fin par une camera du CJD et qu’apparemment le film serai juste destiné pour le CJD. J’ai rétorqué que les mentalité devait évolué et que moi qui  suit née en Europe et qui vie en Europe et que j’acceptait pas la censure et que j’en avais rien a foutre de diner dans un hotel et que je publierais mes images coute que coute sur mon blog.  
Je tien un blog sur l’intelligence économique et je veux partagé mes impressions avec le monde entier pour les lecteurs qui s’intéresse a l'intelligence économique .

Comme j’ai l’habitude de traité avec les singes en Tunisie, j’ai demandé l’avis d’un patron tunisien assis a coté de moi et celui ci ma dit de ne pas m’enfaire et de laissé couler l’eau….


Le débat sur l'intelligence économique

L’orateur ou le maitre de conférence : C’est un fonctionnaire publique du CEPEX qui a étudié l’intelligence économique a l’EGE et qui est membre de ATIE. Monsieur Hichem a commencé a nous donné un cours sur l’intelligence économique sous forme de diapositive projeté a l’écran, les différentes variante de la vieille stratégique, et puis il a rebondi sur l’absence de politique publique du gouvernement sur l’intelligence économique. Au bout de 10-15 min, un intervenant a pris le micro pour commencer une salve de lacune, entre autres de ce que j'ai retenu:

Les hommes d’affaires, et cadres d'entreprise : Ceux ci se plaigne en gros de l’absence du manque de moyens de l’etat a leurs proposé des informations qui puisse repondre a leurs questions, en faite c'est l'amateurisme au sein de l'etat. Tel autres a parlé d'une experience de veille, mais que il n'y avais pas de suivi pour connaitre les reclamations. 
Aussi les hommes d’affaires veulent avoir des réponses a leurs interrogation dans un guichet unique ou il pourrait s’adressé . Il veulent pas courir a gauche et droite et ne pas faire l’effort de trouvé par eux même la réponse. 
Certains reproche aux organismes de l’état de traficoté les chiffres, ce qui n'est pas faux en soit. Un hommes d'affaires fera remarqué que il se demande c'est quoi la gouvernance de l'information concrètement.

Au final j'ai compris que les hommes d'affaires ne veulent pas investir 1 euro dans l'intelligence économique et ni dans le knowledge management. C'est homme prefere investir dans les bmw et leurs compte en banque.  Ils ne connaissent même pas la valeur de l'information et pensent que l'information est gratuite. 

La plupart des pme et des entreprises sont formé par des organismes européens, nous investissons dans le tissus industriel car les entreprises fonctionne comme au moyens age en Tunisie. Mais ça les hommes d'affaires et autres cadre ne vous le dirons pas. Les entreprises veulent tout gratuit sans aucun investissement dans leurs entreprise. Au final la Tunisie n’évolue pas a cause des mentalités des patrons tunisien. Si vous regardé la video jusque au bout, vous remarquerais que il vivent sur une planète. Il faudra attendre une autre génération comme le pense les 2 prof universitaire de HEC Carthage pour que l'intelligence économique soit intégré dans les entreprises.

Pendant les débars un homme d'affaire c'est plaint que  c'est commerciaux qui travaille sur le terrain ne fasse pas remonté l'information et ne la partage pas. C'est vrai que des commerciaux qui gagne même pas 175 euro par mois, ont d'autre soucis dans la vie que l'entreprise. Un autre se plait que du personnel ne savent pas lire des graphiques et ni les interpréter. Un autre se plaint que depuis 4 ans il arrive pas a mettre en place un ERP dans sont entreprise… Bref tout ce qui est défaillant chez eux dans leurs entreprise remonte a la surface pour porté des griefs sur l'I.E, le monde a l'envers !
Les hommes d’affaires et le cadres d’entreprise n’ont pas encore compris que c’est leurs mentalité d’assisté qui est un frein au savoir de l’intelligence économique.

Les hommes d’affaires reproche aussi aux tunisien vivant a l’etranger leurs manque d’investissement en Tunisie et leurs manque de participation a la vie de l’entreprise en Tunisie. Il faut savoir que la Tunisie est un pays de corrompus ou l'ont utilise les gens pour s'enrichir dans l'entreprise. Certaine entreprise tunisienne sont en situation de monopole du a leurs connivence avec le monde politique. Ceux que veulent les hommes d’affaires, c’est mettre la mains sur le portefeuille des tunisiens résident a l’étranger....

Les consultant : Il y a vais moi Sofian Parisi a titre privé et un autre consultant marocain. Celui ci a déclaré qu’il n’etais pas intéressé par faire de l’intelligence économique en Tunisie par ce que y avais pas entreprises tunisiennes qui etait intéressé a passé a l’I.E, le marché apparemment pour l’I.E n’existe pas encore chez nous. D’ou l’absence d’un cabinet d’intelligence économique marocain sur le sol tunisien...

Le representant du cabinet marocain est un spécialiste de l’intelligence économique. Celui-ci va participé a mettre en place un système d’information en intelligence économique  ou de veille au profit du CJD je pense. En tout cas il va perdre du temps, quand il va s'apercevoir qu'il parle dans le vent il prendra la fuite ...

Me concernant j’ai dit que je fesait les poubelles des entreprises, que je vidait les disques dur. En gros l’intelligence économique offensive etait une necissité pour gagner des part de marché. Ont ma repliqué que c’etait pas de l’I.E, et que c’etait pas des methodes de travail en intelligence économique et qu’il fallait surtout resté dans l’analyse. 
Et bien comme ici en Tunisie ou règne l'opacité et que l'information n'existe pas, il faut bien aller la cherché la ou elle se trouve, cad les poubelles, l'entourage des cibles, les couvertures etc ... Tout cela existe dans le monde entier, mais ont le nie en Tunisie.

Enfin bref, les turques et les marocains et le monde entier pratique la guerre economique, et apparement chez nous ont prefere mettre les mains sur la bouche, fermé les yeux et bouché les oreilles et de ne pas entrendre les 4 verités de ma part devant la camera… Les tunisiens devrais se reveillé avant qu'il ne soit trop tard.

Les universitaires : 2 professeurs était dans la salle pour représenté HEC Carthage, ines Boullafa et sont collègue, ceux si ont mis en avant la qualité de leurs étudiant qu’il forme en veille et en marketing. Ines a fait remarqué que l’etat devait avoir un responsable de l’I.E dans chaque ambassade et que il devais ne fusque faire un rapport par mois. Elle a pas tort sur ce coté la ! Elle a fustigé que l’etat depense une centaine de millier d’euro pour un logiciel de veille et que au final l’experience na pas fonctionné.
L’universitaire a dit c’est quatre verité et a fait un appel (sous entendu) pour qu'ont engage les étudiants qui sorte de l’université HEC Carthage. Les universitaires m’ont paru tres impliqué sur le sujet de l'intelligence économique. Elle a aussi affirmé que chaque etudiant qui sort de HEC carthage trouve du travail a la sortie de l’université…
Au final, c’etait plus un combat de technicien pour savoir qui savait parlé le mieux du sujet théoriquement et ca ressemblait a un concours de combat de coq pour savoir qui disait le plus juste sur tel ou tel sujet. Je m’attendait a formé un groupe de travail ou un projet pour l’avenir du pays entier. Mais j’ai été decu de la perte de temps et du verbiage sur l'intelligence économique. Bref je dirais que ca été une discutions virtuel de comptoir de café. Au final encore un rendez vous est prevu le 23 octobre 2012 sur le sujet, mais je suis pas invité vous comprendrez pourquoi dorénavant …

Il y a toujours des facteurs culturels qui s'opposent à ce qu'on soit totalement efficaces. Il y a aussi des raisons pragmatiques, manque de temps, de moyens, notamment dans les entreprises moyennes et petites. Il faut vraiment que l'intelligence économique entre dans le quotidien des entrepreneurs et qu'on aide les PME à faire de l'intelligence économique,  une fonction véritablement stratégique au même titre que la recherche développement ou le marketing. Mais ca les hommes d'affaires et les patrons ne l'ont pas encore compris apparemment.


Vous pouvez visionné la video des débats au format HD a l'adresse suivante


1 ère partie :  http://youtu.be/_suHHuGoE9g
2 eme partie: http://youtu.be/dN6LTqcyttk







Pour le podcast MP3 en entier : je vous conseille de mettre un casque car le son est un peu faible du fait que mon lecteur mp3 était posé sur la table devant moi. cliqué ici


Les photo souvenir que j'ai prise pendant le débat


Intelligence économique en Tunisie

Intelligence économique en Tunisie

Intelligence économique en Tunisie

Intelligence économique en Tunisie

Intelligence économique en Tunisie

Intelligence économique en Tunisie

Intelligence économique en Tunisie
Le coin des hommes d'affaire tunisien

Intelligence économique en Tunisie

Intelligence économique en Tunisie
Les 2 professeurs au micro et le consultant marocain en i.e

Intelligence économique en Tunisie
Hec Carthage a Tunis

Intelligence économique en Tunisie

Intelligence économique en Tunisie

Imed le singe de la salle, celui qui n'aime pas partager l'information ..


Intelligence économique en Tunisie



dimanche 30 septembre 2012

Veille politique en Tunisie

Veille politique d'Ennahda

Je sait bien que la veille politique est une notion abstraite dans les principaux partis politique en Tunisie, mais chez moi elle est toujours en eveil pour la simple raison que je m’intéresse aux sujets. Je suis bien au courant que les partis politique tunisien ne font pas de veille en politique et ni de rapport de synthèse de ce qui est publié dans les médias sur les uns et les autres. Mais toujours est t-il que en fesant une veille strategique sur le sujet ont tombe toujours sur des pepites qui font rigolé en voyant la foto de Abdelfattah Mourou.

Il serais grand temps que la veille soit pris en compte par tout les partis politique, nous sommes en 2012. Reveillé vous et professionnalisé le sujet en recrutant des jeunes issus des université ! Ou sont les autres partis politique, ont voit bien que ni Nida Tounes, Ni le PDP, ni le parti republicain n'ont une strategie de conquete face a Ennahda ! Grave lacune que de parlé dans le vide chez les pseudo politicien d'aujourd'hui. Une guerre ce gagne sur plusieurs front, médiatique, intellectuel, stratégie, économique, SI ..



Une image qui en dit long sur le vide politique chez les principaux concurrent d'Ennahda sur la scène politique !
Le sujet du debat c'est le FOND DU COEUR, apparemment chez Ennahda ils ont de l'humour lol

lundi 24 septembre 2012

L'intelligence économique et les entreprises tunisienne

Débat sur l'intelligence économique en Tunisie

Le centre des jeunes dirigeant d'entreprise de l'Utica ma invité a participé dans le prestigieux hotel Concorde au lac de Tunis a un debat sur l'intelligence economique en Tunisie.
Je ne sait pas qui sera présent au rendez-vous, mais j'ai quelque nom dans ma tête. Ca sera avec le sourire et l’enthousiasme que je viendrais participer au débat. Je ferais un résumé ecrit le week-end prochain de la rencontre pour vous tenir informé et un podcast.
Le lieu et l'heure du rdv :





Le Centre des Jeunes Dirigeants d’Entreprise organise, le jeudi 27 septembre 2012, un déjeuner débat à l’hôtel Concorde Les Berges du Lac de 13h à 15h ayant pour thème :
 
 l’intelligence Economique
 
L’objectif de cette manifestation étant de dresser un état des lieux de l’intelligence économique en Tunisie, et ce, dans le but de définir les étapes requises pour la mise en place de cette démarche au sein des entreprises tunisiennes faisant face aux multiples changements de son environnement.
 
A cet effet et compte tenu de l’importance de cette thématique, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir accepter de nous honorer de votre présence à cette rencontre afin de débattre ensemble des attentes des jeunes dirigeants par rapport à la relance de notre économie.
 
Dans l’attente, je vous prie de croire, Monsieur, en l’expression de ma plus haute considération.
 
 

jeudi 20 septembre 2012

La contrefaçon en Tunisie

La contrefaçon en Tunisie chez Promogro






 L'autre jour et comme tout les dimanche après midi, j'aime bien aller a mon magasin habituel Promogro. Et depuis des années donc ont y vend des produits contrefait en totale impunité, ont peut donc trouvé des copie de mauvaise qualité de:

Des films
Des series
Des cd de musique
Des coffrets dvd
Des dessins animés

J'ai immortalisé cela par une vidéo tellement c'est incroyable. Absolument tout et n'importe quoi dans le domainde de la contrefaçon, mais venant de la part d'une chaine de magasin ça ma parut incroyable ! Je pensait que la contrefacon etait illegale dans le monde entier, mais apparemment pas en Tunisie ! A mon avis les lois n'existe plus depuis longtemps ...


Des association de lutte virtuel dans la contrefaçon

Ce qui manque en Tunisie c'est une strategie de lutte contre la contrefacon et des ressources humaines. En fesant un petit tours sur le web je remarque qu'il existe 3 association principale dont:

ODC
- bidounta9lid : Ce conseil regroupe les représentants des ministères, des entreprises, des structures professionnelles et de l'organisation de défense du consommateur

Cabinet Faleh et Laribi: Cabinet d'avocat dans le droit de la propriété intellectuelle 

Association Tunisienne de Lutte Contre la Contrefaçon : Centre de jeune dirigeant de l'UTICA


Mais apparemment elle ne font rien du tout, il n'existe aucune publication de leurs bilan. Je pense donc que ce sont des coquilles vide avec rien dedans. Ont a même des avocats et des juristes qui sont dans les associations, quel est leurs bilan ? Quel sont leurs moyens ? Comment lutte-elles sur le terrain ? ont elle des contact avec la police ? Avec qui travailles t'elle ? Pour la plupart des associations bidon de lutte contre la contrefaçon elle n'ont jamais mené aucune enquêtes.

Je relève en cet période de trouble en Tunisie, que  le secteur informel se développe de plus en plus au vu et au su des autorités et que le marché parallèle ronge l’économie et plusieurs secteurs d’activité grace a la complicité de la douane et des opportuniste qui finance la contrefaçon sur le territoire.

La semaine prochaine je pars a Tunis visité un centre commercial, je serais bien étonné de voir ce que je peux trouvé..

dimanche 9 septembre 2012

L’entreprise doit se mettre à l’heure des réseaux sociaux !

Facebook, Twitter... Intégrer les réseaux sociaux dans une stratégie d'entreprise


Un milliard et demi d'internautes sont connectés sur les réseaux sociaux... Une réalité que les entreprises doivent impérativement prendre en compte, car il s'agit là d'un puissant vecteur de communication, de collaboration et de création de valeur. Si Facebook et Twitter sont devenus relativement centraux, de nouveaux acteurs comme Google+, Foursquare ou Pinterest se font aussi leur place.

Pour mieux appréhender ce phénomène, l'éditeur Pearson propose la deuxième édition de l'ouvrage "Facebook, Twitter et les autres... Intégrer les réseaux sociaux dans une stratégie d'entreprise".

Dans cette mise à jour, Christine Balagué et David Fayon expliquent – exemples concrets à l’appui – comment intégrer ces réseaux sociaux dans une stratégie d’entreprise, en fonction de l’objectif visé : communiquer autour d’une marque, générer du buzz, nouer des partenariats, recruter des collaborateurs, élargir un circuit de distribution, améliorer la gestion de la relation client, etc. Ils donnent également des conseils pour optimiser leur utilisation : comment tirer parti de Facebook, Twitter, LinkedIn ? Quels outils intégrer ? Si l’on souhaite doter son entreprise de son propre réseau : quelles fonctions choisir, quelle architecture prévoir ? Ils présentent aussi le rôle du community manager, métier émergent devenu un rouage essentiel de la présence d’une entreprise sur les réseaux sociaux.

Voici un extrait du sommaire :
Qu'est-ce qu'un réseau social ?
À quoi sert un réseau social ?
Quelle est l’utilité des réseaux sociaux pour les entreprises ?
Comment utiliser les réseaux sociaux et quels outils adopter ?
Les agrégateurs de réseaux sociaux
Comment mesurer l’efficacité d’un réseau social ?
Les modèles économiques des réseaux sociaux
Quels enjeux pour demain ?



Plus d'infos : http://www.pearson.fr/livre/?GCOI=27440100767040

dimanche 22 juillet 2012

La corruption en Tunisie

Les corruption a encore un bel avenir en Tunisie. Et c'est pas prêt de changé. 



Tu me donne et je te donne, kif kif en Tunisie
 

Le business des barbus en Tunisie 

La loi na jamais existé en Tunisie et les reforme n'existerons pas de sitôt.  La fatwa émise par les religieux en Tunisie permet a tout les corrompus, les hommes d'affaires de blanchir l'argent mal acquis grâce a la corruption sous le dictateur Ben ali, il peuvent dire merci au religieux d'Ennahda aujourd'hui.
Le deal avec les hommes d’affaires c'est payer 3 millions de dinars (1,5 millions d'euro)  et on passe l’éponge comme si de rien n'etait.

Néjib Hnane, président de la commission de confiscation (ceux qui soit disant enquête sur les detournement de fond, la corruption, le blanchiments etc ..), a déclaré au journal électronique tunisien African Manager qu’il espère tirer, au moins, trois millions de dinars de chaque homme d’affaires dont le nom figure parmi les interdits de voyage.
Cela pourrait rapporter quelque 1,5 milliard de dinars (750 millions d'euro) à la trésorerie tunisienne et résoudre tous les problèmes urgents de la Tunisie.

En contrepartie, l’une des deux autorités (exécutive ou législative) arrête les poursuites et les enquêtes contre ces personnes.
On notera que c’est la première fois qu’un haut responsable donne une pareille déclaration. Information qui n’est toutefois pas confirmée par le gouvernement et qui, si elle se confirme doit passer par un processus législatif puisqu’elle doit s’ingérer dans des dossiers entre les mains de la justice en théorie. ..

Il y a quelques jours, la commission de confiscation a publié un communiqué dans lequel elle invite toutes les personnes ayant bénéficié du système de corruption à déclarer sur l'honneur les biens mal-acquis dans un délai ne dépassant pas 30 jours à compter de samedi 5 mai 2012.
La commission s'engage à garantir la confidentialité des informations et à ne confisquer que les biens mal-acquis, après vérification de l’inventaire présenté.  Bien-sur personne ne déclarera quoi que ce soit, car tout est parti dans les banques en Europe depuis longtemps ...

un deal sans aucune enquête de la justice et sans jugement et c'est la porte ouverte a tous les abus, à l'arbitraire et aux extorsions d'hommes d'affaires qui pourraient être innocents; c'est la mafia qui se comporte ainsi . comment appelle t-on deux parties qui font un deal.......DES DEALERS.

Une fatwa autorisant l’investissement de fonds « douteux » dans des œuvres de charité 


Des pourparlers sont actuellement en cours en vue d’émettre une fatwa pour la légalisation des dons provenant de biens d’origine douteuse, déclare Noureddine Khademi, ministre des Affaires religieuses le vendredi 11 mai. Ca sera sans aucun doute une première mondiale.

Une déclaration survenue lors de la cérémonie organisée par l’association caritative « Al Afef », luttant contre le phénomène du mariage tardif, pendant laquelle elle a exprimé son intention de financer un mariage collectif sous la tutelle du ministère, prévu pour le mois de septembre prochain.
Selon « Al Ahram », premier journal égyptien, M. Khademi affirme que « des tractations sont actuellement en cours entre le ministère et différentes parties dans le but d’émettre une fatwa qui permettrait le don à des œuvres caritatives, d’argent « d’origine douteuse » ou dont les détenteurs se sont trouvés impliqués dans des scandales financiers ».

Rappelons que le gouvernement provisoire a déclaré, à de multiples reprises, son intention de mettre en place des fonds sociaux, à l’instar du Fonds de la Zakat et du Fonds pour le mariage, et ce, dans l’objectif de financer des œuvres caritatives et d’apporter des solutions à de nombreux problèmes sociaux.

Il est à noter que la commission de confiscation a accordé un sursis d’un mois, à compter du 5 du mois courant, aux hommes d’affaires proches de l’ancien régime, pour la déclaration volontaire des biens mal acquis, avant leur confiscation.

Cette commission, dont la mission a été fixée par un décret présidentiel, a promis l’immunité pénale et la confidentialité aux déclarants.

L'arbre qui cache la foret

L’ancien juge détenu Sami Hefiane porte plainte contre la Commission anti-corruption. Une plainte en bonne et due forme a été déposée, vendredi 11 mai 2012, contre la commission de lutte contre la corruption, par Sami Hefiane l’ancien juge, actuellement en détention.
L’ancien juge reproche à la Commission que présidait feu Abdelfattah Amor et que préside actuellement Samir Annabi, d’avoir caché plusieurs éléments à la justice et dans son rapport.
Avant son arrestation, Sami Hefiane a été interrogé par des membres de cette commission et cet interrogatoire a été filmé et enregistré. Mais l’enregistrement en question n’aurait pas été présenté à la justice, accuse Sami Hefiane.
Lors de son interrogatoire par la Commission, l’ancien juge a donné les noms de hauts responsables et de juges, encore en exercice, qui boursicotaient comme lui et qui auraient touché des pots de vin.
Dans sa plainte, il exige que ces enregistrements soient présentés à la justice par la commission de lutte contre la corruption et que ces personnes évoquées soient traduites devant la justice.

Sami Hefiane a envoyé, il y a quelques jours, une lettre au ministre de la Justice, Noureddine Bhiri avec copie à la présidente de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), Kalthoum Kennou et à la présidente du Syndicat des magistrats tunisiens (SMT), Raoudha Laâbidi.
L’ex-juge considère « qu’il est en train de servir de bouc émissaire », car, ajoute t-il, bon nombre d’autres juges seraient coupables des mêmes délits que lui.
Sami Hefiane propose de procéder à un inventaire des biens et avoirs de tous les magistrats, acquis après le démarrage de leur carrière professionnelle.
Détenu depuis juillet 2011, en attente de son procès, l’ancien juge a été incapable de justifier le montant d’un million de dinars trouvé dans son compte bancaire. Un montant fruit de transactions commerciales et non de corruption, selon ses dires.

 

 

 

 


Affaire Syphax Airlines en avril  

Dernier fait en date et pas la moindre c'est celle d'une compagnie aérienne qui présente un faux business plan et arrive a convaincre le ministère tout entier de sont bon vouloir.  Si le dictateur Ben ali etait encore au pays, cet compagnie aurait ce qu'elle voulais en 1 heures chrono !
L’affaire de Syphax Airlines prend une nouvelle tournure et devient une opération médiatique unilatérale et orchestrée afin d’arriver à certaines fins de manière déloyale.
La compagnie gagne le coeur de l'opinion grâce a son pdg multi-millionnaire qui s'exprime dans les medias et a l'incapacité de Tunisair de faire de la communication a l'adresse des medias sur les agissements de Syphax Airlines. La compagnie fautive arrive a trouvé le moyens de mener une campagne de dénigrement contre le personnel de Tunisair à travers les médias et les réseaux sociaux.

Le business plan présenté par Syphax qui comprenait donc au depart l’exploitation de l’aéroport de Sfax dans le but de développer cette région.
Tunisair Handling a signé un protocole d’accord avec Syphax pour l’assistance aéroportuaire, pour l’exploitation des aéroports desservis par Syphax sur la base du programme présenté par cette compagnie en mars 2012, sachant que les vols de Syphax Airlines devaient tous démarrer à partir de l’aéroport de Sfax et également de Djerba à raison de deux vols par semaine.

Voyant par la suite que le business plan a été crée par des incapables et que les vols uniquement au départ de Sfax ne seraient pas rentables, le pdg de la compagnie Syphax a décidé de passé en force a travers des vols au départ de Tunis vers Paris , sans négocier avec la compagnie nationale Tunisair et sans l'accord d’exploitation de la Direction Générale de l’Aviation civile.

Tunisair a contesté la démarche intempestive et unilatérale de Syphax Airlines, et une réunion a eu lieu le samedi 21 avril 2012 sous la présidence du ministre du Transport qui a terminé sur ce consensus :
•accord d’exploitation de tous les aéroports tunisiens sauf Enfidha par la compagnie Privée
•négociation de complémentarité entre les deux compagnies
•négociation de la possibilité d’exploiter l’aéroport de Tunisair sans faire concurence sur les vols historiques de la compagnie nationale
•fixer la date du mercredi 25 avril 2012 pour déposer un programme définitif

Le mercredi 25 avril 2012, la Direction Générale de Tunisair a transmis par écrit au ministère du Transport son accord pour que la compagnie en question dans un esprit de fraternité et sans guerre economique, pour que Syphax puisse réaliser 3 vols par semaine au départ de Tunis vers Paris Charles de Gaulle, sans qu’il y ait une concurrence en matière tarifaire ni en matière de programme de vols. Syphax Airlines doit renoncer à recruter des agents de Tunisair et ce conformément au statut de Tunisair.

Le samedi 28 avril, le chef du cabinet du Ministre du transport et le Directeur Général de l’Aviation Civile ont reçu le PDG de Syphax et lui ont demandé un programme de vols sur la base de 3 vols par semaine au départ de Tunis vers Paris CDG. Le PDG a été reçu par le ministre à la fin de la réunion qui lui a confirmé la possibilité d’augmenter les vols ultérieurement.

Cependant la surprise générale Syphax Airlines organise un vol supplementaire Tunis-Parisle dimanche 29 avril 2012 sans aucun préavis, et sans présentation du programme.

Le secteur de l’aviation est un secteur organisé qui respecte des règles de l’aérien comme la mise à la disposition de moyens humains et matériels pour l’assistance aéroportuaires de chaque vol de façon programmée et non de dernière minute.

Et malgré tout cela, Tunisair Handling a débloqué la situation et a procédé à l’assistance de ce vol après quelques retards dans les procédures d’enregistrement, et ce en attendant la signature d’un protocole d’accord commercial régissant un programme de vols préétabli qui sera présenté par Syphax Airlines.

Une réunion finale devrais en définitive etre prévue ce jour le 30 avril 2012 pour la signature d’une convention de partenariat. Comment peut-on justifier le comportement hors la loi de Syphax? opérer des vols sans autorisation , celà expose le premier responsable à des sanctions pénales, c'est pour le moins incroyable qu'un chef d'entreprise agisse dans un état de droit comme un cow boy !



Les travaux public et les milliards qui vous attend

Un secteur d'activité qui se compte en millions de dinars, des ingenieurs chargé du controle du chantier ferme les yeux, des fonctionnaires public qui mouilles dans toutes les magouilles des PDG d'entreprise, bienvenue en Tunisie. On ne s’attendait donc pas à voir persister les pratiques de dissimulation au sein des institutions de l’Etat sur les affaires de corruption, une fois la révolution passait pas là

Gouvernorat de Jendouba : un projet d’aménagement de 36.1km de routes rurales qui pose problème

D'abord j'ai constaté à ma plus grande surprise que les memes acteurs et les memes société continue les pratiques de corruption et que l'etat finance les traveaux sans aucun controle, et que ces affaires persistent toujours aujourd’hui. Pire encore, le ministère de l’équipement continue à traiter avec une société à qui il a fait profiter dernièrement de 2 milliards d'euro. Ainsi Ridha SAADA, doctorat d’état en ingénierie civile et professeur universitaire à l’école supérieure des sciences et des technologies de Tunis, rapporte un ensemble de preuves et documentant des affaires de malversations et détournements de fonds. Une affaire qui impliquerait des cadres du ministère de l’équipement, de l’habitat et de l’aménagement du territoire et de la Société des voiries, des réseaux divers et des signalisations (SVRDS).  Un service connu en Tunisie pour c'est pratique de corruption généralisé.

Le projet d’aménagement des voies rurales 1321, 1322 et 1234 du gouvernorat de Jandouba a été assigné en 2009 à la Société générale des équipements et des travaux SOMATRA GET. Le capital de la société était estimé à 20 milles dinars soit 10 000 euro au moment du contrat pour un chantier de 2 milliars d'euro. Elle ne possédait pas le matériel adéquat. Par ailleurs la SOMATRA n’a pas informé par écrit le ministère de l’équipement, comme l’exige la quatrième clause du contrat avec ce même ministère et la sixième clause du contrat avec SVRDS. La société SVRDS ne peut donc pas, par loi, exercer l’activité sans l’approbation par écrit de l’administration en question. Plus grave, la supervision et le suivi technique des travaux ont étés assignés au patron de la société SVRDS, Mr Jalel Dridi. 
Par conséquent il est devenu le superviseur et l’exécuteur des travaux en même temps ! et ceci avec la complicité du directeur régional de l’équipement et de l’habitat du gouvernorat de Jendouba, Kamel Oueslati. La clause N°11 du cahier des charges relatif à la profession d’ingénieur consultant est pourtant claire : elle ne permet pas à Mr Jalel Dridi de superviser les travaux de sa propre société.

L’équipe de supervision et de contrôle a été démise de ses fonctions en complicité avec le représentant de SOMATRA, Néji Elbenzarti et ceci après le constat du pillage de l’argent public. Cette découverte a eu lieu après le premier décompte. En effet l’équipe avait remarquée que la clause 202 n’avait pas été exécutée du fait de l’absence de déblais rocheux sur toute la voie. Cette clause avant pourtant été facturée 909 410, 480 Dinars, soit 2 millions d'euro !



Menaces et dissimulation du ministère de l’équipement

Le 4 janvier 2012 Ridha Saadaa a invité l’homme d’affaires Jalel Dridi au programme télévisé “Al Haqiqa” (La vérité) sur la chaine TV Hannibal, en croyant que l’ère de la corruption était de l’histoire ancienne. Durant le tournage à Jendouba, avant la diffusion du programme, Ridha Saadaa a mis le patron de la société impliquée, Jalel Dridi face aux détails du dossier. Ridha Saadaa a également dévoilé les menaces qu’il avait subi de la part du conseiller personnel de Leila Ben Ali, Mr Abderrazak Said.

Deux jours avant la diffusion du programme Ridha Saadaa a reçu un coup de téléphone anonyme lui intimant de ne plus citer le nom du conseiller de Leila Ben Ali : Mr Abderrazak Said. Le lendemain il recevait même une convocation urgente lui sommant de se rendre au siège de la brigade judiciaire de Fouchana, pour une enquête a propos d’une parcelle de terrain qu’il avait acheté et enregistré en 2006, et à propos de la quelle il avait demandé une régularisation en 2010. Ridha Saadaa s’est rendu à la brigade judiciaire, en faisant notifier au préposé que le statut urgent de la convocation n’était pas proportionnel à la nature du dossier dont il avait demandé la régularisation deux ans plus tôt en 2008.

Finalement la chaine de télévision Hannibal n’a pas diffusé l’affrontement avec Jalel Dridi, filmé à Jendouba, au cours de l’émission. Après le programme d’Hannibal Tv, Jalel Dridi a rencontré le ministre de l’équipement et de l’habitat actuel, qui a tenté de le dissuader de dévoiler médiatiquement des dossiers de corruption pouvant nuire à l’image du pays. Ridha Saadaa, quant à lui a informé que le ministre a tenté de fournir des prétextes quand à l’assignation d’un contrat de 4 milliards à la société SVRDS, société impliquée dans la corruption.






L'heritage et les entreprises de la famille du dictateur Ben ali profite aux corrompus

La société Tunisie Sucre dans la zone franche de Bizerte, dont Belhassen Trabelsi était actionnaire et président du conseil d'administration, va entreprendre une cession de 33% de ses actions sur la Bourse de Tunis. Le hic, c’est que l’information est passée sous silence en totale opacité.
En effet, l’annonce de la vente de 33% des actions de la société a été faite à la date du 19 mars sur le site de la bourse pour une vente aux enchères, à la criée comme au marché aux puce, prévue pour le vendredi 23 mars 2012, soit seulement 4 jours après un jour férié.... incroyable non ?

Plusieurs zones d’ombre entourent cette affaire. On apprend ainsi que la société est «non résidente». La vente concerne 75 mille titres pour une valeur avoisinant les 15 millions de dinars, soit 7,5 millions d'euro. Les vendeurs sont deux Tunisiens et un étranger (dans le cadre de défaut de libération du dernier quart) au sujet desquels aucune information n’est disponible, laissant planer des doutes quant à l’éventualité qu’ils peuvent, éventuellement, faire partie de la famille ou des amis de Belhassen Trabelsi vue que il n'y a pas de due-diligence et aucune enquêtes sur les futur acquéreur.

Autre point à relever, il s’agirait d’une vente en bloc : la question qui se pose alors concerne l’identité de la personne qui disposerait d’un million de dinars (500 000 euro) pour acheter les parts vendus par le non résident étranger dans un délai aussi court ? 
De même, est-ce que les autorités du marché ont pris toutes les mesures et les précautions nécessaires, considérant le fait que les actions de Belhassen Trabelsi ont été confisquées par l’Etat ? 
Le responsable de la confiscation et l’administrateur judiciaire de la société devraient, logiquement, faire la lumière sur la nature de cette transaction et les zones d’ombre qui l’accompagnent, mais en Tunisie la lumiere n'existe pas, c'est plutot l'ombre!  En outre, l’un des cédants étant étranger, il y aura donc nécessairement, une sortie de devises donc au final la Tunisie a perdu plus que ce qu'elle na gagner ...
Le plus étonnant encore, c'est qu'une annonce d'avis de vente d'actions en bourse a été publié au journal "La Presse" du dimanche 18/03.
Cette annonce a été insérer dans la rubrique " La bourse de l'automobile". ...

La question que je me suis posée, vaut-il mieux acheter une voiture, ou bien être actionnaire dans une entreprise pleine de magouille et de casse tête qui ne peuvent être contournées? Je serai partisan de la première option... 
Ne demandé surtout pas a la Commission des marché financier des explications sur les transaction a la criée, elle n'en a ni les compétences et ni l'expertise, elle est juste bon a signé les chèques en blanc.
Les opérations louches réalisées à la bourse sont nombreuses et la législation tunisienne est quasi inexistante. J'ai toujours dit que la bourse est manipulée par des spéculateur associé au dictateur Ben ali, et que les transactions en bloc hors marché sont faites pour protéger les manipulateurs de cours et les magouilleurs.




SNC-Lavalin poursuivie en Tunisie


Pour brasser des affaires dans la Tunisie du clan Trabelsi, les sociétés étrangères devaient jouer selon les règles du dictateur et de son clan. Implanté en Tunisie depuis des années grâce aux liens d'amitié qui unit sont représentant Riadh Ben Aïssa, le géant du génie québécois pouvait-il vraiment ignorer les pratiques d'un régime corrompu jusqu'à la moelle?

Après ses déboires en Libye donc, SNC-Lavalin se retrouve dans l'embarras en Tunisie. Un entrepreneur tunisien a intenté une poursuite contre la firme montréalaise, qu'il accuse d'avoir eu recours aux tactiques employées sous l'ancien régime du dictateur Ben ali pour écarter son entreprise d'un projet de construction d'une centrale thermique.

 

Avant l'insurrection de février 2011, Anis Mahmoud était responsable du chantier de l'aéroport de Benghazi, le projet le plus important de SNC-Lavalin en Libye.



Wajdi Chortani, directeur général de la firme de construction Enco, soutient que son entreprise a été écartée du projet à la dernière minute, bien qu'elle ait été sélectionnée parmi 47 autres au terme d'un appel d'offres lancé par SNC-Lavalin pour la réalisation de travaux dans le chantier de Sousse, un contrat payé 340 millions de dollars en Tunisie.

M. Chortani affirme qu'on a exigé de lui un pot-de-vin en contrepartie de ce contrat de sous-traitance. «On m'a dit: tu me donnes, tu travailles. Tu ne me donnes pas, tu ne travailles pas», affirme-t-il en entrevue téléphonique.

M. Chortani n'avait pas signé de contrat en bonne et due forme avec SNC-Lavalin. La firme soutient avoir rejeté sa candidature au cours d'un processus normal de sélection.

«Je peux vous confirmer que nous avons suivi le processus habituel d'appel d'offres pour ce projet», assure Leslie Quinton, porte-parole de SNC-Lavalin.

M. Chortani rétorque qu'on lui a demandé 150 000 dinars (120 000 $) au moment de la signature du contrat. Il a refusé net.

«Au début, j'étais très content de travailler pour une société canadienne, parce que j'ai une idée des Canadiens comme étant honnêtes, professionnels et propres, mais ce n'est pas le cas avec SNC-Lavalin», dit M. Chortani.

L'entrepreneur a intenté sa poursuite le 3 mars devant un tribunal de Sousse dans l'espoir de récupérer les pertes qu'a subies Enco dans la mésaventure.

À deux reprises, en février, M. Chortani et ses employés ont manifesté devant le chantier de SNC-Lavalin à Sousse. Peu après, Anis Mahmoud, responsable du chantier, a été muté au bureau principal de Tunis.


«Dans tout projet, il peut arriver que des changements organisationnels aient lieu dans l'équipe de gestion», dit Mme Quinton.

Mais Anis Mahmoud a aussi suscité du mécontentement dans un autre chantier, en Libye celui-là.

Avant l'insurrection de février 2011, M. Mahmoud était responsable du chantier de l'aéroport de Benghazi, le projet le plus important de SNC-Lavalin en Libye.

Selon Jamal Beitelmal, ancien directeur du projet aéroportuaire au ministère libyen des Transports, l'équipe tunisienne dirigée par M. Mahmoud faisait preuve d'un manque flagrant d'expérience et de compétence «à tous les niveaux de l'organisation».

SNC-Lavalin a révélé en mars avoir perdu la trace de 56 millions de dollars versés à des intermédiaires dans deux projets dont l'entreprise a refusé de révéler la teneur.

Pour l'un des projets, des paiements totalisant 22,5 millions avaient été faits en 2010 et 2011 par l'intermédiaire de la filiale tunisienne de SNC-Lavalin.

Riadh Ben Aïssa, grand patron de la firme en Afrique du Nord et grand ami de la famille du dictateur Ben ali, avait autorisé ces paiements suspects. Il a quitté la firme en février, suivi du PDG Pierre Duhaime en mars 2012. Entre-temp la GRC, gendarmerie royale canadienne a perquisitionner tout les bureaux au Canada pour faire la lumiere sur les magouilles de SNC-Lavalin. C'est ce meme Riadh Ben Aissa qui recoit et accueille Blehassen Trabelsi a l'aeroport an Canada au moment de sa fuite, en lui fournissant l'assistance d'un service de protection au moment de la revolution en Tunisie ....



Un Ministre qui demissionne a cause de la corruption au sein du gouvernement

Une conférence de presse de Mohamed Abbou en juin, ministre auprès du Chef du Gouvernement chargé de la réforme administrative, tenue au siège du parti du Congrès pour la République (CPR) a annoncé sa démission de ses fonctions de ministre ministre.
L'ex ministre a déclaré que les raisons de sa démission sont politiques dont notamment le refus du Gouvernement d'Ennahda d’autoriser la création d’une commission de contrôle et de la lutte contre la corruption.
Cette démission sera sans appel pour Abbou puisque le Chef du Gouvernement lui avait refusé une première démission au cours mois de mai.


Le ministre démissionnaire qui brasse du vent au sein du gouvernement d'Ennahda






Un gâteau a se partager 

La société Tunisie Sucre, dont Belhassen Trabelsi (en fuite a l'etranger, fait partie de la famille du dictateur Ben ali) était actionnaire et président du conseil d'administration de Tunisie sucre.  Le gouvernement d'Ennahda va entreprendre une cession de 33% de ses actions sur la Bourse de Tunis. Le hic, c’est que l’information est passée sous silence ou presque.
En effet, l’annonce de la vente de 50% des actions de la société a été faite à la date du 19 mars sur le site de la bourse pour une vente aux enchères, à la criée comme au marché au poisson, prévue pour le vendredi 23 mars 2012, soit seulement 4 jours après dont l’un est un jour férié.

Plusieurs zones d’ombre entourent cette affaire. On apprend ainsi que la société qui rachete les parts de Tunisie sucre est «non résidente». La vente concerne 75 mille titres pour une valeur avoisinant les 15 millions de dinars. Les vendeurs sont deux Tunisiens et un étranger (dans le cadre de défaut de libération du dernier quart) au sujet desquels aucune information n’est disponible, laissant planer des doutes quant à l’éventualité qu’ils peuvent, éventuellement, faire partie de la famille ou des amis de Belhassen Trabelsi.

Autre point à relever, il s’agirait d’une vente en bloc : la question qui se pose alors concerne l’identité de la personne qui disposerait d’un million de dinars pour acheter les parts vendus par le non résident étranger dans un délai aussi court ? De même, est-ce que les autorités du marché ont pris toutes les mesures et les précautions nécessaires, considérant le fait que les actions de Belhassen Trabelsi ont été confisquées par l’Etat ? Le responsable de la confiscation et l’administrateur judiciaire de la société devraient, logiquement, faire la lumière sur la nature de cette transaction et les zones d’ombre qui l’accompagnent, mais non sommes en Tunisie ou la loi de l'opacité est maitre.
En outre, l’un des cédants étant étranger, il y aura donc nécessairement, une sortie de devises....